Quels requins voit-on en France ? Espèces, lieux, risques et études

Quels requins voit-on en France ? Espèces, lieux, risques et études

Quels requins voit-on en France ? Espèces présentes, lieux, comportement et règles de sécurité à connaître pour mieux comprendre les requins.

En France métropolitaine et outre-mer, plusieurs espèces de requins sont présentes dans les eaux territoriales. Contrairement à certaines idées reçues, ces animaux marins sont généralement discrets, et leur présence n'est pas systématiquement synonyme de danger pour l’humain. De la Méditerranée à l’Atlantique, et surtout dans les départements et territoires d’outre-mer, leur observation reste rare mais bien réelle. Certaines espèces sont sédentaires, d’autres migrent selon les saisons ou les conditions océaniques.

Leur répartition dépend de facteurs comme la température de l’eau, la salinité, le courant, ou encore la profondeur. Par exemple, les côtes de la Réunion ou de la Nouvelle-Calédonie sont connues pour abriter des espèces plus grandes ou potentiellement agressives. En métropole, les requins rencontrés sont en grande majorité inoffensifs, voire protégés. Les interactions directes restent limitées, mais des mesures de précaution peuvent être prises dans certaines zones, notamment lors d’activités nautiques.

Cet article présente les principales espèces observables sur le territoire français, les zones géographiques concernées, ainsi que les comportements typiques de ces animaux. Il propose également des éléments concrets sur la sécurité en mer et les données existantes en matière de surveillance et d’analyse de leur présence. L’objectif est de mieux comprendre la réalité biologique et écologique des requins en France, loin des clichés et des généralisations.

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Le contexte naturel : Pourquoi observe-t-on des requins en France ?

Des conditions océaniques propices à leur présence

Les côtes françaises sont bordées par plusieurs bassins maritimes qui offrent des milieux favorables à de nombreuses espèces de requins. La Méditerranée, l’océan Atlantique, la Manche et les zones ultramarines présentent des températures d’eau, des courants et des structures de fond variés qui répondent aux besoins physiologiques de ces espèces.

La température de l’eau joue un rôle central. Certaines espèces vivent dans des eaux tempérées, comme l’aiguillat commun ou le requin pèlerin, observés sur les côtes atlantiques. D’autres préfèrent les eaux tropicales, comme le requin tigre ou le requin bouledogue, visibles à proximité des côtes ultramarines, notamment à La Réunion ou en Polynésie française.

Le plateau continental français, notamment au large du golfe de Gascogne, présente des zones de reproduction et d’alimentation favorables. Ces zones accueillent notamment le requin bleu (Prionace glauca), qui suit les courants du Gulf Stream. Ce requin, très mobile, est observé jusqu’au large de la Bretagne.

Des zones tempérées et tropicales aux caractéristiques différentes

Les zones tempérées, comme celles du littoral métropolitain, abritent des espèces vivant en profondeur ou proches du talus continental. Ces requins sont peu visibles depuis les plages. Le requin taupe et le requin roussette sont deux exemples de requins vivant dans ces eaux, parfois pêchés par accident dans les filets.

À l’inverse, les zones tropicales d’outre-mer ont une biodiversité plus dense. Les eaux chaudes, peu profondes et riches en poissons attirent des espèces côtières plus mobiles. Ces requins se déplacent souvent à faible profondeur, parfois à proximité des zones d’activités nautiques, comme c’est le cas à Mayotte ou en Nouvelle-Calédonie.

Une présence naturelle documentée depuis longtemps

Les requins en France ne sont pas une nouveauté. Leur présence est naturelle et ancienne, attestée par les données scientifiques et halieutiques. L’Ifremer, les services de pêche et certaines universités suivent leurs déplacements à l’aide de balisages acoustiques, d’analyses d’ADN environnemental ou de programmes d’observation.

En Méditerranée, la présence du grand requin blanc (Carcharodon carcharias) est documentée de manière sporadique depuis le XIXe siècle, sans qu’aucune attaque confirmée n’ait été enregistrée sur les côtes françaises. Il évolue généralement au large et dans des zones où la nourriture est abondante, comme autour des thonidés.

La diversité des espèces présentes en France est directement liée à la variété des milieux marins. L’Hexagone et les territoires ultramarins disposent de plus de 18 000 km de côtes au total. Cette configuration permet une cohabitation avec plusieurs espèces de requins, dans des contextes très différents selon les régions.

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Les requins en France métropolitaine : espèces présentes et lieux d’observation

Une diversité discrète mais bien réelle en Méditerranée

Les eaux méditerranéennes françaises abritent plusieurs espèces de requins côtiers ou benthiques, souvent de petite taille et peu mobiles. La roussette (Scyliorhinus canicula) est la plus fréquemment rencontrée. Elle vit entre 20 et 150 mètres de profondeur, sur les fonds sablonneux ou rocheux. On l’observe parfois en plongée ou lors de sorties de pêche artisanale.

L’aiguillat commun (Squalus acanthias) est également présent. Cette espèce aime les eaux tempérées entre 7 °C et 15 °C et se déplace généralement entre 50 et 200 mètres de profondeur. Les observations sont plus fréquentes au large des Bouches-du-Rhône et de la Provence occidentale, principalement en hiver.

Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias), bien que connu du public, est extrêmement rare. Il a été détecté à plusieurs reprises entre la Corse et le continent, mais jamais près des côtes. Aucun incident lié à cette espèce n’a été documenté dans les eaux françaises. Il suit les thons rouges, en particulier dans les zones de reproduction.

Des espèces plus mobiles sur la façade atlantique

L’océan Atlantique, plus vaste et plus riche en plancton, accueille des espèces de plus grande taille. Le requin pèlerin (Cetorhinus maximus) est régulièrement signalé de mars à août, entre le golfe de Gascogne et la Manche occidentale. Ce filtreur passif peut mesurer jusqu’à 10 mètres de long. Il évolue souvent en surface, à la recherche de bancs de plancton. Il est inoffensif, malgré sa taille.

Le requin taupe (Lamna nasus), parfois confondu avec le requin blanc, fréquente les eaux froides du nord-ouest. Il est visible autour des côtes bretonnes, principalement entre avril et octobre. Il se nourrit de poissons pélagiques comme le maquereau ou la morue. Les prises accidentelles dans les filets sont rares mais surveillées par les autorités maritimes.

Le requin bleu (Prionace glauca) est un visiteur régulier du large du sud-ouest, entre l’estuaire de la Gironde et le large du Pays Basque. Il suit les courants chauds du Gulf Stream. Sa présence est surtout relevée entre juin et septembre, à plusieurs dizaines de kilomètres des côtes.

Des zones précises d’observation régulière

Sur la côte atlantique, la Bretagne sud, le golfe de Gascogne et le large des Landes sont les zones les plus propices à l’observation de grands pélagiques. Ces observations concernent en majorité le requin pèlerin et le requin bleu, parfois suivis par les équipes scientifiques.

En Méditerranée, les zones proches du Parc national de Port-Cros, de Cassis ou de Banyuls-sur-Mer sont parfois utilisées comme lieux d’étude. On y observe les petits requins benthiques, principalement la roussette et l’aiguillat, dans le cadre de suivis scientifiques.

Les données recueillies par les pêcheurs, plongeurs et stations biologiques permettent de mieux cerner les périodes et les zones d’occurrence. Ces observations sont intégrées à des bases de données comme FishBase, OBSMER ou Pelagis, et permettent de documenter les migrations saisonnières ou les évolutions locales.

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Les requins dans les territoires d’outre-mer : diversité et spécificités locales

Une présence fréquente et structurante à La Réunion

Les eaux de La Réunion abritent plusieurs espèces de requins côtiers. Les deux espèces les plus suivies sont le requin bouledogue (Carcharhinus leucas) et le requin tigre (Galeocerdo cuvier). Le requin bouledogue est présent toute l’année, notamment sur la façade ouest de l’île. Il évolue dans des eaux turbides, entre 0 et 60 mètres de profondeur. Il est considéré comme potentiellement dangereux, car il peut s’approcher des zones fréquentées.

Le requin tigre est également observé de manière régulière, en particulier au large des plages de Saint-Gilles, Saint-Leu et Étang-Salé. Il peut atteindre 4 mètres de long et fréquente aussi bien les zones récifales que les zones plus profondes. Les incidents enregistrés entre 2011 et 2019 ont conduit les autorités locales à mettre en place des interdictions de baignade, des filets anti-requins et un programme de pêche ciblée, connu sous le nom de Cap Requins.

Un réseau de caméras sous-marines, des sonars et des dispositifs de détection acoustique complètent ce dispositif. Le Centre Sécurité Requin centralise ces données et publie des bulletins d’information réguliers sur les risques potentiels.

Des lagons fréquentés en Polynésie, à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie

La Polynésie française abrite plus de 20 espèces de requins, dont le requin pointe noire, le requin gris de récif, le requin citron ou le requin marteau. Ces espèces vivent principalement dans les lagons, les passes et les récifs externes. Certaines sont résidentes à l’année. Les zones autour des îles Tuamotu, de Moorea et de Rangiroa sont connues pour la présence régulière de bancs structurés.

À Mayotte, les récifs coralliens et le lagon principal — le plus grand de France — abritent également plusieurs espèces côtières. Les plus observées sont le requin nourrice, le requin pointe blanche et parfois le requin tigre. Des programmes éducatifs ont été lancés pour sensibiliser les pêcheurs et les baigneurs aux comportements à adopter.

En Nouvelle-Calédonie, on observe les mêmes espèces récifales, notamment dans les zones protégées du lagon sud. Le requin citron (Negaprion acutidens), classé comme quasi-menacé par l’UICN, y est présent dans les baies peu profondes. Les interactions avec les humains sont rares, mais des consignes sont émises localement pour éviter les zones connues à certains moments, comme lors de la reproduction.

Des programmes de surveillance intégrés au niveau local

Les territoires ultramarins disposent chacun de leurs propres systèmes de suivi et de régulation. À La Réunion, le dispositif est centralisé par les autorités préfectorales avec le concours de l’IRD. En Polynésie, la réglementation interdit la pêche aux requins depuis 2006. La zone a été reconnue comme sanctuaire pour les requins, ce qui limite fortement les captures.

Mayotte et la Nouvelle-Calédonie ont adopté des réglementations similaires, en collaboration avec les comités régionaux des pêches. Des programmes d’étiquetage et de suivi GPS sont en cours, en lien avec les universités locales et le Muséum national d’Histoire naturelle.

Les restrictions de baignade sont ponctuelles. Elles dépendent des alertes déclenchées par les dispositifs de suivi, des conditions météorologiques et de la saison. Des campagnes d’information sont organisées par les mairies et les associations locales pour informer les habitants et les visiteurs.

requins en france

Comportements typiques des requins observés en France

Un mode de déplacement adapté à leur milieu

Les requins présents en France ont des comportements spécifiques à leur espèce, influencés par leur morphologie, leur régime alimentaire et leur environnement. Le requin pèlerin, observé au large de la Bretagne et dans le golfe de Gascogne, nage lentement en surface, la gueule ouverte, pour filtrer le plancton. Il peut parcourir plusieurs centaines de kilomètres sur quelques semaines. Les études de marquage indiquent qu’il descend rarement en dessous de 200 mètres de profondeur.

À l’inverse, les espèces benthiques comme la roussette ou l’aiguillat commun restent proches du fond, entre 50 et 400 mètres selon la zone. Leur activité augmente la nuit, lorsqu’elles chassent de petits poissons ou des invertébrés. Ces espèces sont souvent sédentaires et parcourent de faibles distances.

Le requin bouledogue, observé autour de La Réunion, effectue des déplacements côtiers variables. Il peut remonter dans des zones estuariennes et évoluer en eau douce sur plusieurs kilomètres. Ce comportement est rare parmi les requins, mais documenté sur cette espèce.

Une réaction aux pressions humaines et aux variations environnementales

Les activités humaines influencent les déplacements et les comportements des requins. La fréquentation touristique, les rejets de pêche ou la pollution peuvent modifier leurs trajectoires. À La Réunion, les requins bouledogues ont été observés à proximité des zones de rejet d’eaux usées ou de déchets organiques, ce qui a conduit à la fermeture de certains points d’accès à la mer.

En Polynésie, les requins de récif s’habituent parfois à la présence humaine, en particulier dans les zones de shark feeding (alimentation dirigée à des fins touristiques). Cela peut perturber leur comportement naturel, augmenter leur sédentarité et créer des regroupements anormaux. Ce type de pratique est interdit ou fortement encadré dans certaines régions.

Les variations de température ou de salinité influencent également leurs déplacements. Par exemple, le requin bleu, observé dans l’Atlantique, suit les eaux entre 16 °C et 20 °C, ce qui explique sa présence estivale dans les eaux françaises.

Des interactions rares mais documentées

Les interactions entre requins et humains en France sont rares. En métropole, aucune attaque mortelle n’a été enregistrée au cours des cinquante dernières années. Les observations sont le plus souvent liées à des captures accidentelles lors de la pêche ou à des rencontres ponctuelles en mer.

À La Réunion, les interactions sont mieux documentées. Depuis 2011, une trentaine d’incidents ont été recensés, dont certains mortels. Ils concernent presque exclusivement le requin bouledogue et le requin tigre, dans un rayon de 300 mètres autour du littoral ouest de l’île. Ces événements ont conduit à la mise en place de zones interdites à la baignade et au surf.

En Polynésie, les requins récifaux interagissent parfois avec les plongeurs, mais les incidents restent exceptionnels. Les données recueillies par les centres de plongée confirment que les requins gardent leurs distances, sauf en cas d’alimentation artificielle ou de comportement intrusif.

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Risques, précautions et réglementation

Des règles de sécurité adaptées au contexte local

En France, les risques liés aux requins varient fortement selon les zones. En métropole, ils sont quasi inexistants. Les autorités ne publient pas de consignes spécifiques pour les activités nautiques. Aucune zone n’est interdite pour la baignade à cause des requins. Les recommandations générales concernent plutôt les conditions de mer ou les courants.

En revanche, à La Réunion, les règles sont strictes. Les activités de baignade et de surf sont interdites par arrêté préfectoral sur plusieurs sites. Ces mesures sont applicables en permanence ou conditionnées par l’absence de surveillance. La liste des zones interdites est régulièrement actualisée. Seules les plages surveillées, équipées de filets anti-requins ou dotées de dispositifs de détection, sont autorisées.

Les recommandations s’appliquent aussi aux pratiques en dehors de ces zones : ne pas se baigner après de fortes pluies, éviter les embouchures, ne pas porter de vêtements brillants ni pratiquer d’activités isolées à l’aube ou au crépuscule.

Des systèmes de surveillance ciblés et intégrés

La surveillance des requins repose sur des dispositifs techniques spécifiques. À La Réunion, le Centre Sécurité Requin gère un réseau d'observation en temps réel. Il s’appuie sur des dispositifs acoustiques, des sonars, des caméras sous-marines et un suivi des requins marqués. Les données sont croisées avec des capteurs installés sur le littoral.

Des filets de protection ont été installés sur plusieurs plages. Chaque filet mesure entre 300 et 500 mètres de long, avec une profondeur de 10 à 15 mètres. Ils sont contrôlés régulièrement par des plongeurs professionnels. Ces filets ne couvrent pas la totalité du littoral, mais seulement certaines plages définies par les autorités locales.

En Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, aucune infrastructure lourde n’est installée. La prévention repose sur l’information, la signalisation temporaire et l’observation visuelle par les secours en mer ou les guides de plongée. À Mayotte, certaines zones de baignade sont surveillées visuellement par des agents municipaux.

Des incidents rares mais pris au sérieux

Les données officielles font état de très peu d’incidents en France métropolitaine. Aucun cas mortel n’a été recensé depuis les années 1970. Les observations se limitent à des captures accidentelles de requins non agressifs.

À La Réunion, entre 2011 et 2019, 27 attaques ont été répertoriées, dont 11 mortelles. Ces chiffres concernent presque exclusivement le requin bouledogue et le requin tigre. Depuis 2019, aucune attaque mortelle n’a été enregistrée, ce qui coïncide avec le renforcement des mesures de surveillance et l’installation de filets.

En Polynésie française, les incidents sont très rares malgré une forte présence de requins dans les zones lagonaires. Quelques morsures non mortelles ont été signalées, souvent en lien avec des pratiques de shark feeding. Des restrictions locales limitent désormais ces activités à certains guides agréés.

Les études scientifiques confirment que les accidents restent exceptionnels à l’échelle des millions de baignades annuelles. Le niveau de risque est bien inférieur à celui lié aux courants, aux méduses ou aux collisions nautiques.

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Perception, sensibilisation et recherche scientifique

Une perception largement influencée par la peur

Les requins en France sont souvent associés à un danger exagéré. Cette perception est en grande partie liée à des représentations médiatiques. Les cas très rares d’accidents sont largement relayés, ce qui peut créer une peur disproportionnée par rapport à la réalité des risques.

En métropole, la présence de requins est mal connue du public. Beaucoup ignorent que la majorité des espèces rencontrées, comme la roussette ou l’aiguillat, sont inoffensives. Dans les territoires ultramarins, les incidents survenus à La Réunion ont renforcé l'idée que les requins sont agressifs. Pourtant, les enquêtes menées localement montrent que les habitants les plus exposés aux zones maritimes développent souvent une approche plus nuancée.

Cette perception influence les décisions locales. Certaines plages restent désertées plusieurs années après un accident, même si les conditions de sécurité ont évolué. Le Centre Sécurité Requin et les autorités insistent sur la distinction entre présence et dangerosité effective.

Des programmes de recherche structurés et continus

L’IFREMER, l’IRD, l’Observatoire Pelagis et plusieurs universités françaises mènent des études scientifiques sur les populations de requins. Le programme CHARC (Connaissance de l’HAbitat des Requins Côtiers), piloté depuis La Réunion, suit les déplacements de requins marqués par satellite ou capteurs acoustiques.

Ces études ont permis d'établir des cartes de répartition, d’identifier les saisons à risque et de mieux comprendre les facteurs déclencheurs de présence. Elles contribuent aussi à développer des dispositifs techniques de détection et de dissuasion.

D'autres programmes analysent l’impact de la pêche artisanale ou industrielle sur les requins non ciblés, notamment dans les zones économiques exclusives ultramarines. Des travaux sont également menés sur la pollution plastique ingérée par certaines espèces.

La France métropolitaine participe aussi à des réseaux européens sur la préservation des espèces vulnérables, comme le requin taupe, en lien avec les directives européennes sur la biodiversité marine.

Un rôle écologique majeur mais encore mal compris

Les requins jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes marins. En tant que prédateurs supérieurs, ils régulent les populations de poissons et assurent la stabilité trophique. Certaines espèces se nourrissent de proies malades ou blessées, contribuant à maintenir un bon état sanitaire général dans leur environnement.

En Méditerranée, par exemple, la disparition progressive des grands prédateurs marins a entraîné une augmentation de certaines espèces de poissons, ce qui perturbe la chaîne alimentaire. La présence de requins comme le grand requin blanc, même rare, indique un écosystème relativement intact.

La préservation des requins est désormais intégrée à plusieurs plans de gestion marine, notamment via les aires marines protégées (AMP) ou les conventions régionales (comme la Convention de Barcelone pour la Méditerranée). Ces mesures s’appuient sur les données scientifiques pour garantir une approche raisonnée et efficace.

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